Gravures

J’aime travailler en «appliquant » rigoureusement, avec « application » les méthodes et façons de faire des maestro(tri) qui ont brillé dans leurs mises en œuvre…  

Elles sont historiques, traditionnelles,quelquefois paraissent désuètes, mais toujours extraordinaires véhicules lumineux de l’art de la représentation, de la suggestion… Évocation…

Je ne peux pas ne pas savoir que cela a existé ; du coup, en étant praticien et pratiquant, je m’en sens la responsabilité de ne pas les trahir… Comme si j’en étais un peu (0, 0001%) le gardien, responsable de leur entretien, de leur survivance…

Dans ce même ordre « ma songerie aimant à me martyriser », j’aime bien m’adonner à des expériences compilatives.

Ainsi, pour ma (mes) pietà (pourquoi se compromettre dans ça, oui, l’athée), j’en voulais dessiner deux, sous deux axes différents, plongée et contreplongée, représentant exactement (toujours la même rigueur), la MÊME scène… Impossible !

D’où la solution : en faire une terre cuite, la prendre en photo, dans ces deux directions… J’ai donc fait cette terre cuite, les photos, puis les deux encres correspondantes…

J’en ai fait (de la terre cuite) un bronze (escroqué par un fondeur qui me l’a massacrée!)

Puis , Venant écouter Dürer, Rembrandt, Callot, j’en ai fait, débutant dans cet art, une gravure (sur métal, eau-forte et aquatinte, comme au XVIIème siècle, avec exactement les mêmes techniques.

Merci à Géraldine Garçon, ma professeure magique!) …